Basée sur une photographie scannée de Nina Simone sur scène en 1964, ce projet s’inspire du livre « The Day Nina Simone Stopped Singing » (Le jour où Nina Simone a cessé de chanter) de Darina al-Joundi.
Dans ce livre, l'actrice Darina al-Joundi se souvient de ses expériences de jeunesse non conventionnelle à Beyrouth, ville déchirée par la guerre. Elle avait sept ans lorsque la guerre a commencé au Liban en 1975.
« Affamée de tout, de sexe, de drogue, d'alcool », elle a vécu une adolescence d'excès et de transgression. Son père l'a encouragée à être indépendante, insistant que son enfant ne soit pas retenu par les limites des traditions imposées aux femmes du Moyen-Orient. Sur son lit de mort, le dernier souhait de son père est que sa chanson préférée, « Sinnerman » de Nina Simone, soit jouée à ses funérailles au lieu des sourates traditionnelles du Coran. En exauçant son vœu, elle s'est heurtée aux autres membres de la famille, et ils l’ont fait interner de force.